Qui a le droit de travailler en France ?

Les sans-papiers : non

Les personnes en situation irrégulière n’ont pas le droit de travailler.

De nombreuses personnes sans-papiers accèdent donc au marché du travail par la voie de l’illégalité, le « travail au noir ». Dans ce cas, le travailleur ne déclare pas ses revenus, ne cotise pas, et n’est pas protégé en cas d’abus.

Les demandeurs d’asile : non, mais…

Si vous venez de demander l’asile, il vous est interdit de travailler. La loi française impose neuf mois d’attente avant de pouvoir demander une autorisation de travail.

ATTENTION : si un demandeur d’asile accepte un emploi avant cette échéance de neuf mois, il risque de voir sa demande d’asile rejetée pour non-respect de la législation.

Une fois les neuf mois atteints, la procédure pour obtenir une autorisation de travail est longue et décourageante. Elle n’est accordée que dans de rares cas.

Les réfugiés : oui

Pour les personnes ayant reçu une protection internationale – c’est à dire avec un titre de séjour de un an ou 10 ans – l’accès au marché du travail est autorisé. Les droits sont les mêmes pour les réfugiés et les nationaux.

Vous avez le droit de vous inscrire au Pôle emploi. Les réfugiés de plus de 25 ans peuvent bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) sans condition de résidence de cinq ans en France.

Extrait de Avoir le droit de travailler ou pas : l’accès au marché de l’emploi en France, InfoMigrants, 28 janv 2018. L’article contient des liens qui peuvent vous aider dans votre recherche de travail